lundi 30 avril 2012

Les dangers de l'eau lors d'un voyage

Savez-vous que l'eau est la première source de problème de santé quand on part en voyage?  Les troubles liés à l'eau contaminée peuvent être graves comme le malaria, par exemple. Voici quelques conseils pour minimiser les risques liées à l'eau lors d'un voyage.
Le premier conseil à respecter est de refuser un verre même si on vraiment soif. En effet, si jamais l'eau est contaminée, les conséquences sont souvent durables. Si vous avez contracté de l'amibiase, par exemple, même soignée, les crises et les troubles intestinaux reviennent toujours. Il est extrêmement difficile de se débarrasser de ce parasite.
Par ailleurs, il faut éviter les glaçons ainsi que les jus de fruits artisanaux, car ils sont en général dilués avec de l'eau. Il faut par ailleurs, ne consommer les fruits qu'une fois lavés et pelés. On doit aussi éviter les crudités ainsi que les crèmes, pâtisseries, charcuteries, viandes hachées (crues ou cuites). Par contre, on peut consommer le lait bouilli et yaourts.
Si vous devez vous baigner dans une piscine, par exemple, il faut bien voir l'hygiène de l'eau, il faut voir par exemple si la piscine possède un système d'épuration moderne. Par ailleurs, en climat chaud et humide, le contact avec les matelas ou les carrelages expose aux mycoses et aux affections verruqueuses.


Rivières, lacs et trous d'eau

Sous les tropiques, évitez les baignades en eau douce. Les rivières, les marigots, les lacs, les trous d'eau, les canaux d'irrigation, les étangs et surtout les eaux stagnantes peuvent vous transmettre des maladies aussi sympathiques que la bilharziose, mais aussi d'autres parasites. Le risque de bilharziose existe en effet dans la quasi-totalité des cours d'eau ou collection d'eau des régions tropicales, surtout à proximité des villages ou sur les lieux fréquentés par la population.

Attention ! L'infection par les formes larvaires contaminantes des bilharzies s'effectue à travers la peau saine. Par conséquent, tout contact cutané avec une eau suspecte est à éviter. Il n'existe pas de vaccin anti-bilharzien.

En Afrique tropicale, essentiellement: risque d'inoculation de l'onchocercose (cécité des rivières) par les simulies (des moustiques piqueurs dont les larves vivent dans les eaux courantes), le long des cours d'eau à débit rapide.

Toujours se renseigner auprès de services spécialisés ou correspondants locaux avant de s'aventurer dans un cours d'eau inconnu.

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