mardi 29 novembre 2011

Oxyde d'éthylène : les dernières nouvelles

Ces dernières semaines, l’oxyde d’éthylène a beaucoup fait parler de lui, notamment sur son emploi sur des biberons, tétines et autres téterelles. Le débat de santé publique est ouvert.

Ce que pense le c2ds

Le c2ds ou le Comité pour le développement durable en Santé s’émeut des éventuels dangers liés à l’utilisation de l’oxyde d’éthylène, dans la stérilisation des dispositifs médicaux. Celui-ci d’estimer qu’il existe un risque réel que des résidus de gaz cancérogène se retrouvent au contact direct du patient, notamment à travers les cathéters, les sondes, les implants, les prothèses etc., qui sont stérilisés par cette méthode.

Un risque difficile à évaluer

Selon le Dr Kurt Straif au Centre international de Recherche contre le Cancer (CIRC) de l’OMS à Lyon, il existe certes des risques, mais il est difficile aujourd’hui de les caractériser. En fait, les études réalisées concernent essentiellement l’exposition à l’oxyde d’éthylène par inhalation à des taux importants. Ainsi, dans le cas de dispositifs médicaux, les valeurs sont résiduelles et le risque admis n’est pas quantifié par des études.

Une utilisation courante

En effet, l’Afssaps tient à rappeler que l’utilisation de l’oxyde d’éthylène pour la stérilisation initiale de dispositifs médicaux est courante. Face à tout cela, le ministère de la Santé a jugé important de retirer tous les biberons, tétines et autres téterelles, et a rappelé que cette substance (appartenant bien au groupe 1 des agents cancérogènes pour l’homme) est interdite pour les matériaux au contact des aliments.

vendredi 25 novembre 2011

Bien protéger un enfant contre le froid

Le froid commence à devenir de plus en plus rude. Aussi, il est important d’apporter certains conseils, notamment pour mieux tenir bébé au chaud lors de vos sorties.

Important à savoir

Ce qu’il faut savoir concernant les enfants en bas âge et surtout les nourrissons, c’est que leur organisme ne parvient pas encore à maintenir une température à 37°C en toutes circonstances. En d’autres termes, un enfant a encore du mal à se réchauffer tout seul, car son système de régulation thermique n’est pas encore mature.

La bonne méthode pour réchauffer l'enfant

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, la superposition de plusieurs épaisseurs de vêtements légers est un système plus efficace que le port d’un vêtement très épais. En effet, cela isole mieux l’enfant du froid. N’hésitez pas non plus à emporter des couvertures et autres plaids pour couvrir votre enfant dans sa poussette, pour encore mieux le protéger du froid.

Des points stratégiques

Il faut également savoir que les extrémités (tête, mains et pieds) sont les parties les plus sensibles au froid. Aussi, enfilez-lui un bonnet, des gants, des chaussettes et des chaussures à sa pointure. Enfin, le mieux sera de le préparer au dernier moment juste avant de sortir, et dès le retour dans un environnement chauffé, il faudra lui enlever certains vêtements pour éviter qu’il ne transpire et qu’il n’attrape ainsi froid.

lundi 21 novembre 2011

Une distribution gratuite et anonyme de la pilule contraceptive pour les mineurs

La semaine dernière, notamment le 14 novembre, la députée UMP des Ardennes, Bérengère Poletti, a déposé une proposition de loi à l’Assemblée nationale, pour ouvrir l’accès à la contraception dès le plus jeune âge. Une instauration qui a déjà été préconisée en septembre dans un rapport de mission par le professeur Israël Nisland.

Trois points forts de discussion

En premier lieu, la députée propose de renforcer l’éducation à la sexualité dans les établissements scolaires, dont l’une des dispositions concrètes prévoit d’engager les établissements scolaires à définir en début d’année l’organisation horaire de l’éducation à la sexualité, dans le projet d’école ou le projet d’établissement. En second lieu, le projet de loi organise également pour les mineures un accès privilégié à la contraception, intégralement remboursée par l’Assurance maladie. Et en dernier lieu, le projet envisage aussi d’autoriser les sages femmes en milieu hospitalier à pratiquer l’IVG médicamenteuse.

Disposer d'une contraception gratuite

Ce projet entend donc assurer aux adolescentes une contraception anonyme et gratuite, ou plutôt intégralement remboursée par l’Assurance maladie. Pour ce faire, afin que le remboursement reste anonyme et n’apparaisse pas dans le décompte de remboursement des parents, les professionnels de santé établiront une facture spécifique. Ce qui comblerait aussi une lacune du planning familial dont les centres sont trop éloignés des domiciles des adolescentes.

Un projet loin de plaire

En effet, ce projet est sans doute loin de plaire, à commencer par les parents. Les filles majeures peuvent aussi ne pas apprécier, car elles aussi souhaiteraient bien disposer, à n’en pas douter, d’une contraception gratuite. Cela sans parler des oppositions immédiates de part et d’autre au niveau politique. A savoir cependant que le premier dispositif de contraception gratuite et anonyme, le « pass contraception » de Ségolène royal, est déjà en place dans les lycées de Poitou-Charentes depuis juillet 2010, qu’il se généralise peu à peu avec l’aval du ministre de l’Education nationale, Luc Chatel, et qu’il est entré en vigueur dans les lycées de la région Ile-de-France en septembre dernier.

mardi 15 novembre 2011

La rétinopathie diabétique touche 30 à 40% des diabétiques

En France, l’ont peut compter près de 3 millions de personnes atteintes de diabète, et près de la moitié de ces diabétiques ne consulterait pas régulièrement leur ophtalmologiste. Aujourd’hui, l’on estime alors que 30 à 40% des diabétiques ont une rétinopathie diabétique en France, à des stades d’évolution divers.

L'une des complications les plus sérieuses

En effet, la rétinopathie diabétique figure parmi l’une des complications les plus sérieuses du diabète, notamment en provoquant la formation d’anévrismes et de microhémorragies des vaisseaux irrigant la rétine, ce qui aboutit au décollement de cette dernière. Ce qui fait aussi que la rétinopathie diabétique constitue la première cause de cécité acquise en France avant 65 ans. Le plus inquiétant, c’est que cette affection n’entraîne aucun signe à ses débuts, et que celle-ci passe souvent inaperçue du diabétique jusqu’à l’apparition de troubles visuels sévères, particulièrement difficiles à traiter (hémorragies, décollements de la rétine).

L'importance d'un dépistage régulier

Tout cela montre donc l’importance d’un dépistage régulier permettant ainsi de détecter de manière précoce cette maladie, ce qui offrira aussi la possibilité de mettre en œuvre rapidement un traitement précoce, et d’éviter que l’affection ne dégénère gravement. Pour cela, il est recommandé à tous les diabétiques sans exception d’effectuer un dépistage annuel. Il s’agit d’un examen de la rétine, réalisé directement à partir d’un fond d’œil avec dilatation de la pupille, que seul un médecin ophtalmologiste est habilité à pratiquer. Efficace, rapide et remboursé par l’Assurance maladie, cet examen annuel reste le meilleur moyen de dépistage actuel.

Une autre méthode alternative

Cela étant dit, il existe également depuis quelques années un mode de dépistage alternatif. Il s’agit d’un examen reposant sur une photographie numérique du fond d’œil, réalisée sans dilatation de la pupille à l’aide d’un rétinographe, donc beaucoup moins contraignant pour les patients. Les photos ainsi réalisées seront par la suite interprétées dans des centres de lecture spécialisés. Aussi fiable qu’un examen classique du fond d’œil, moins contraignante pour le patient, compte rendu dans les 3 jours, cette méthode présente de nombreux avantages. Toutefois, celle-ci ne doit en aucun cas être considérée comme une méthode exclusive de dépistage.

vendredi 4 novembre 2011

Prenez soin de votre visage pour l'hiver

Avec le retour de l’hiver, le visage est sans doute la partie du corps qui subit le plus le mauvais temps. En effet, c’est la partie du corps que l’on ne peut pas camoufler sous des tonnes de vêtements. A la rigueur, l’on peut encore porter un cache-nez, mais certaines parties resteront tout de même exposées. Alors, comment faire pour prendre soin de son visage ?

N'oubliez pas de nettoyer votre peau

En effet, lorsqu’il fait froid, l’on a tendance à éviter l’eau au maximum. Pourtant, il est important de nettoyer votre peau deux fois par jour si possible, et tout en douceur. Pour cela, utilisez un savon parfaitement adapté à votre type de peau. Par exemple, un surgras pour les peaux plus sèches, un savon doux pour les peaux normales, et un savon assainissant pour les peaux mixtes et grasses. Ici, il convient de préciser que les lotions et autres produits à base d’alcool ne sont pas trop conseillés, à cause de leur caractère agressif pour la peau.

Hydratez votre peau surtout en hiver

L’hydratation de l’épiderme est une chose importante à faire surtout en hiver. Aussi, le matin après avoir bien nettoyé votre visage et après l’avoir séché par tamponnements, passez une crème hydratante. A savoir qu’il existe actuellement plusieurs types de crèmes hydratantes sur le marché, cela allant des très hydratantes aux matifiantes. Choisissez donc en fonction de leurs propriétés, le mieux étant d’opter pour une crème légère (sauf pour une peau sèche). A savoir qu’une crème hydratante protège votre visage des rougeurs et autres désagréments dus au froid, qui est un ennemi particulièrement redoutable pour la peau (gerçures, irritations).

Ne manquez pas l'étape du démaquillage

En parlant de maquillage, il faut aussi savoir que les crèmes hydratantes peuvent également se retrouver en version teintée, et permettent d’arborer une meilleure mine en hiver. Alors concernant le démaquillage, c’est aussi un point essentiel pour prendre soin de votre visage, tout simplement parce qu’il permet de nettoyer la peau, de retirer le maquillage ainsi que toutes les impuretés accumulées durant la journée. Pour cela, privilégiez un lait démaquillant doux ou une eau assainissante lorsque votre peau est mixte ou grasse.

jeudi 3 novembre 2011

Avoir le meilleur remboursement des complémentaires santé

Face à la réforme de la Sécu, le remboursement des complémentaires santé est devenu indispensable. Cependant, il faut savoir trier les offres et pour ce faire, commencez par établir votre profil santé et votre budget. Ensuite, il ne vous reste plus qu'à faire le rapport qualité-prix de chaque offre mutuelle.

Identifier les besoins santé réels et le budget

Comme le remboursement des complémentaires santé prend en charge les dépenses santé, il est utile de faire le point sur les besoins santé réels avant de choisir sa complémentaire santé. Pour ce faire, il faut savoir poser les bonnes questions: suis-je en bonne santé? ai-je besoin de faire des traitements spécifiques? est-ce que mon médecin pratique des dépassements d'honoraire? est-ce que tous mes soins santé sont pris en charge par la Sécu? etc. En répondant à ces questions, vous saurez à peu près vers quelle mutuelle santé  se tourner. Il ne faut pas non plus oublier d'évaluer le budget que vous pouvez allouer à la cotisation mutuelle.

Comparer les offres en complémentaire santé

Les offres en complémentaire santé sont nombreuses et diversifiées au point qu'il n'est pas facile de les trier. Pour y arriver, Internet vous offre un outil infaillible pour un bon comparatif de complémentaire santé. Il s'agit du comparateur mutuelle. Cet outil recueille les meilleures offres complémentaire santé adaptées à votre profil santé et en même temps confronte les garanties pour vous aider à mettre la main sur la bonne mutuelle santé.

Faire une comparaison des prix mutuelle santé

Au niveau des prix mutuelles, il faut aussi préciser que c'est varié. Aussi il faut prendre le temps de comparer les tarifs mutuelle. Pour ce faire, ayez le réflexe de toujours demander le devis mutuelle à chaque fois qu'une offre vous intéresse. En ligne, il y a ce qu'on appelle tarificateur mutuelle qui vous donne un aperçu du prix de chaque mutuelle santé. Sinon il existe aussi des comparateurs de devis mutuelle pour choisir la mutuelle à bon prix. Pour plus d'infos sur les mutuelles santé, vous pouvez aussi consulter les communiqués de presse (exemple: http://www.courtage-sante.com/presse-et-communiques.html).

mercredi 2 novembre 2011

Recherchez la bonne mutuelle pour l'année prochaine

Après constat, les adhérents des mutuelles qui ne sont pas entièrement satisfaits de la leur n’ont pas su choisir la bonne mutuelle, celle se retrouvant au plus près de leurs besoins en santé et de leur budget. En guise d’exemple, lorsque vos besoins en santé se concentrent sur le poste dentaire, le mieux pour vous sera de souscrire une mutuelle pour les soins dentaires.

Choisir une mutuelle au plus près de ses besoins

Pour poursuivre l’exemple précédent, supposons aussi que vous soyez en très bonne santé, mais que vous avez seulement quelques problèmes de vue. Ainsi, il vous faudra consulter, et éventuellement acheter une paire de lunettes. Dans ce cas, si vous voulez bénéficier de meilleurs remboursements, le mieux pour vous sera d’opter pour une mutuelle optique, car celle-ci propose généralement des forfaits optiques respectant les tarifs réels appliqués, au lieu de vous proposer des remboursements en pourcentage, se basant sur les très faibles tarifs de convention fixés par la Sécu.

Les étudiants peuvent aussi choisir

En effet, les étudiants ont aussi le choix de leur future mutuelle pour etudiant, car il existe de nombreuses mutuelles étudiantes dont les offres peuvent fortement varier d’un assureur à un autre. Cette possibilité de choisir est d’autant plus importante pour l’étudiant actuellement, vu qu’une hausse des tarifs de mutuelle semble inévitable pour l’année prochaine, y compris pour les mutuelles étudiantes. En effet, le doublement récent de la taxe sur les mutuelles jouera un grand rôle au niveau du tarificateur mutuelle pour l’année prochaine, et cela concernera également les mutuelles étudiantes.

Prenez en compte cette future hausse de cotisation

Lorsque vous comparerez les offres mutuelles du marché, pensez donc à inclure la future hausse de cotisation parmi les éléments de comparaison à prendre en compte. Si cette hausse n’est pas encore mentionnée dans les détails d’une offre, n’hésitez pas à le demander à l’assureur. En effet, prendre cet élément en compte est très important. Par exemple, vous avez deux mutuelles complètement similaires tant au niveau des garanties santé qu’au niveau des tarifs et des avantages procurés. Mais vers quelle mutuelle vous tourneriez-vous, si la première appliquera une hausse de 12%, alors que la seconde ne rehaussera que de 5% ?