L’oranger,
originaire de la Chine et de la Cochinchine, se serait répandu, dès le
début de l’ère chrétienne, en Syrie, en Egypte, en Afrique. Puis, les
croisés l’introduisent en Europe.
L’oranger
fut cultivé d’abord en Italie, en Espagne, en France, dans les régions
méditerranéennes, puis à Versailles. Ce fruit fut considéré comme royal à
cause de l’agrément de son suc et de l’arôme de son parfum.
En ce qui concerne les variées, on distingue l’oranger à fruit amer et l’oranger à fruit doux.
Le premier a une saveur poivrée, son jus est aigre er âpre. Le second
possède une écorce, des tranches oblongues, se détachant bien, un jus
parfumé, agréable, sucré. Parmi les variétés les plus recommandées au
point de vue diététique, nous pouvons citer l’orange de Malte ou
sanguine (chair rouge), l’orange d’Algérie. Les oranges d’Italie et
d’Espagne, récoltées en fin de saison, sont beaucoup plus douces.
Il faut noter que l’écorce contient 3 fois plus de vitamine C
que la pulpe. Elle secrète aussi une essence formée de citral et de
limonène. L’essence extrait est tirée des fleurs et appelée essence de Néroli. Elle est utilisée en parfumerie.
Ce fruit d’hiver nous apporte des éléments précieux : le sucre naturel et surtout des vitamines.
L’orange doit être mangée dès qu’elle sera pelée, si nous voulons
sauvegarder la vitamine C, indispensable à nos échanges cellulaires.
Elle est importante notamment chez le nourrisson qui exige la vitamine
C. Cependant, il faut absolument éviter de lui donner des quantités
excessives de jus d’orange. Ce qui peut être irritant et occasionner des
troubles digestifs.
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