Le Massorti
est une tradition juive qui a instauré un ensemble de mesures visant à
ce que le deuil soit vécu dignement dans le respect du disparu et du
soutien des endeuillés. Cette tradition suit des démarches respectives
avant et après l’enterrement.
Avant l’enterrement,
le corps du défunt mérite le plus grand respect. On le compare parfois
au rouleau de la Torah devenu inutilisable, et qui néanmoins, garde une
partie de sa sacralité. Durant cette période, il est rituel d’allumer
une veilleuse qui devra brûler, en la renouvelant durant les sept jours
de deuil qui suivront l’enterrement. On recouvre tant que possible tous
les miroirs d’une étoffe (nappe, drap, serviette) pour une durée
identique. C’est en effet, le symbole de la vanité.
L’endeuillé
a le statut de onèn. Il ne consomme ni viande, ni vin. Il ne doit pas
prononcer les bénédictions qui accompagnent les repas.
Après l'enterrement
Après l’enterrement, les amis et familles proches s’occupent, au retour du cimetière, de préparer un repas de deuil
composé d’œufs durs, de lentilles, etc. Ces aliments symbolisent le
cycle de la vie et la renaissance. Les Juifs ont également la coutume
de boire un verre de vin en signe de consolation et de partage. Une
formule particulière de consolation est alors récitée sur la coupe de
vin.
Ensuite, durant les sept premiers jours
(le premier jour de deuil correspond à la journée de l'enterrement, ce
qui dit que le deuxième jour commence le soir), ils restent chez eux,
sans sortir durant les sept jours de deuil (sauf nécessité de se
procurer de la nourriture). En principe, d’autres personnes devraient
s'occuper du ravitaillement.
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