mercredi 6 juin 2012

Le Massorti

Le Massorti est une tradition juive qui a instauré un ensemble de mesures visant à ce que le deuil soit vécu dignement dans le respect du disparu et du soutien des endeuillés. Cette tradition suit des démarches respectives avant et après l’enterrement.
Avant l’enterrement, le corps du défunt mérite le plus grand respect. On le compare parfois au rouleau de la Torah devenu inutilisable, et qui néanmoins, garde une partie de sa sacralité. Durant cette période, il est rituel d’allumer une veilleuse qui devra brûler, en la renouvelant durant les sept jours de deuil qui suivront l’enterrement. On recouvre tant que possible tous les miroirs d’une étoffe (nappe, drap, serviette) pour une durée identique. C’est en effet, le symbole de la vanité.
L’endeuillé a le statut de onèn. Il ne consomme ni viande, ni vin. Il ne doit  pas prononcer les bénédictions qui accompagnent les repas.

Après l'enterrement

Après l’enterrement, les amis et familles proches s’occupent, au retour du cimetière, de préparer un repas de deuil  composé d’œufs durs, de lentilles, etc. Ces aliments symbolisent le cycle de la vie et la renaissance. Les Juifs ont également  la coutume de boire un verre de vin en signe de consolation et de partage. Une formule particulière de consolation est alors récitée sur la coupe de vin.
Ensuite, durant les sept premiers jours (le premier jour de deuil correspond à la journée de l'enterrement, ce qui dit que le deuxième jour commence le soir), ils restent chez eux, sans sortir durant les sept jours de deuil (sauf nécessité de se procurer de la nourriture).  En principe, d’autres personnes devraient s'occuper du ravitaillement.

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